L'abbaye Notre-Dame du Vivier
Au 13e siècle, on fait mention du monastère sous le nom Vivier Notre-Dame.
L'abbaye de Marche-les-Dames, dans le pays de Namur, est la seule, depuis le Moyen Age, à abriter une communauté contemplative.
Cette abbaye était occupée, jusqu'il y a peu, par les petites sœurs de Bethléem.
Une nouvelle communauté occupe maintenant les lieux.
Les bâtiments sont pratiquement intacts depuis 7 siècles.
Face à l'abbaye, les jardins, restaurés par la région Wallonne il y a quelques années et assez méconnus du grand public, un peu plus bas, le château occupé par les commandos.
Un autre château était situé vraiment le long de la Meuse au carrefour de la route venant de Gelbressée et de Namur, à proximité du restaurant « la Féraugière ».
Ce château était propriété de J-J Jaumenne, maître de forge de l'importante industrie sidérurgique situé dans la région.
Une chronique sérieuse mais non authentifiée.
A l'origine de l'abbaye à un groupe de dames, épouses de chevaliers partis en croisade à la suite de Godefroid de Bouillon (1095). Sur le conseil du comte de Namur1, ces dames se rassemblent dans une simple chapelle de Marche-sur-Meuse qu'elles font rapidement reconstruire en une église plus adéquate. Pendant deux ans elles y prient pour le retour victorieux de leurs maris. À la fin de la croisade (1099) celles dont le mari n'est pas revenu s'installent à demeure à Marche - qui devient 'Marche-les-Dames' - et y fondent la première communauté monastique. La fondation est richement dotée par les chevaliers de Godefroid, remerciant ainsi la Vierge Marie pour leur retour victorieux au foyer.
L'église du monastère est consacrée en 1103, date qui marque la fondation officielle de l'abbaye. Puisque, durant des travaux de fondations, on découvre une statue de la Vierge Marie datée du xiiie siècle1 dans une pièce d'eau, le monastère est consacré à Notre-Dame du Vivier. À la suppression du monastère, en 1796, cette statue est conservée à Namur jusqu'en 1880, année où elle revient au monastère.